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Le 15 octobre 2021, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a publié un plan national d’action contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans l’enseignement supérieur, dispositif auquel la CDEFI a participé et dont elle soutient activement le déploiement.

 

Ce plan a pour principal objectif de franchir collectivement une étape supplémentaire dans la prévention et la prise en charge des situations de violences sexistes et sexuelles.

Bénéficiant d’un budget de 7 millions d’euros sur la période 2021-2025, le plan se divise en quatre grands axes :

  • un plan de formation et de sensibilisation massif pour toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
  • un renforcement des dispositifs de signalement des violences et de leur fonctionnement ;
  • une communication renforcée pour prévenir les VSS ;
  • la valorisation de l’engagement des étudiantes et étudiants, ainsi que des personnels.

Au printemps 2021, la CDEFI avait participé au groupe de travail ayant construit les propositions à la base de ce plan : elle s’engage aujourd’hui à continuer à inciter l’ensemble des écoles d’ingénieurs à s’emparer des nouveaux outils mis à disposition. Elle continuera également les travaux démarrés en prenant part au comité de pilotage du plan d’action.

Les quatre axes listés nécessitent des moyens humains et financiers importants. La CDEFI se réjouit donc des annonces budgétaires accompagnant le plan, et souhaite que ces moyens puissent accompagner le développement de politiques ambitieuses dans chaque établissement d’enseignement supérieur, quel que soit leur statut, qui puissent être poursuivies au-delà de 2025. Elle souhaite tout particulièrement inciter les personnels des écoles d’ingénieurs, membres des cellules de signalement et des sections disciplinaires, à participer massivement aux sessions de formation qui se dérouleront avant la fin de l’année 2021. Il conviendra également de former les directions d’établissements et l’ensemble de la communauté étudiante.

Déjà impliquées dans la lutte contre les VSS, les écoles d’ingénieurs et leurs étudiants proposent un panel d’actions et de collaborations particulières, qu’il faut cartographier. Aussi, la CDEFI compte aider ces actions à évoluer et à gagner en importance et en popularité, mais aussi, permettre aux acteurs de se mettre en lien, d’échanger et de se fédérer autour de la lutte contre les VSS. Ainsi, les actions phares de la CDEFI, Ingénieuses et Cap Ingénieuses, continueront cette année à récompenser et à promouvoir les actions menées par nos établissements et ayant pour objectif la lutte pour la parité dans les écoles et contre les violences et les stéréotypes de genre. Mais aussi, le dispositif CPas1option, co-porté par le Bureau national des élèves-ingénieurs (BNEI), la CDEFI et la Conférence des grandes écoles (CGE), intègrera la lutte contre les VSS et les comportements toxiques notamment dans la charte d’engagements, signée chaque année par de nombreux établissements d’enseignement supérieur.

En outre, la Conférence souhaite intensifier ses collaborations avec les différentes structures partenaires sur le sujet des VSS, et notamment permettre aux écoles et aux directions de mieux connaître les différentes associations et les différents dispositifs avec lesquels elles pourraient communiquer et travailler au niveau local.